La Microkinésithérapie

4 principes fondamentaux

1- Le mécanisme réparateur

Chaque jour, votre corps, comme tout organisme vivant, s’adapte, se défend et s’auto-répare face aux agressions externes, qu’elles soient virales, environnementales, traumatiques ou émotionnelles.

Cette capacité naturelle d’auto réparation ou auto-guérison s’effectue en silence sans même que nous nous en apercevions. Les plaies se cicatrisent, les os se ressoudent, les agents infectieux sont éliminés, et les chocs émotionnels évacués.

2- La mémoire tissulaire

La mémoire tissulaire apparaît lorsque le mécanisme d’auto-réparation n’a pas fonctionné.

Si l’agression est supérieure aux possibilités de défenses ou mal identifiée par l’organisme ou si celui-ci est fragilisé, une mémorisation de l’agression s’établit, se traduisant par une altération de la vitalité du tissu corporel concerné, une sorte de mémoire de l’évènement, autrement appelée « cicatrice pathogène ».

L’accumulation de ces mémoires va induire l’apparition à plus ou moins long terme de symptômes, voire de pathologies.

3- La micropalpation

La micropalpation, technique palpatoire spécifique, va permettre au thérapeute d’évaluer l’état de fonctionnement et le degré de vitalité des tissus. En effet, les tissus de notre corps sont animés d’un rythme particulier appelé « mouvement respiratoire primaire » en ostéopathie ou « manifestation rythmique palpatoire » en microkinésithérapie.

La cicatrice pathogène se manifeste par la perte de cette mobilité naturelle et particulière du tissu, et se traduit pour le thérapeute par la perception d’une sensation de restriction entre ses mains.

4- La ré-information

La ré-information, c’est le geste, l’action du praticien sur votre corps.

C’est la stimulation apportée à votre organisme, et surtout l’information qu’elle contient qui va permettre la reprise de la mobilité tissulaire, traduisant l’élimination de ces mémoires ou cicatrices pathogènes.